Et nos textes hors forum [ ? ] =)

Moi je viens d'écrire une fanfic,mais vous connaissez pas les persos,je sais pas si je la met quand même... Bon,aller :

Herll ria doucement.Elle s’assit par terre et se prit la tête dans les bras en riant plus fort.
Mais,ce rire n’avait rien d’heureux. C’était un dernier espoir,quelque chose qui aurait pu lui faire croire autre chose.Tout,mais pas ça. Il se transforma petit à petit par un cri. Déchirant,douloureux.
Elle continuait de crier,les larmes coulaient maintenant le long de ses joues.Elle enleva l’une de ses mains mouillées de son visage et la dirigea en tremblants de tout son corps vers un visage ensanglanté. Ses doigts effleurèrent à peine le visage dans une caresse désespérée.

« Réveille-toi… » Dit-elle dans un murmure suppliant.

Seul le silence lourd et glacé lui répondit.Les larmes coulèrent de plus belle,elle n’arrivait plus à respirer.On ne l’entendait à peine,même dans cet endroit désert.Elle avait les yeux fermés,le visage contracté par la douleur et son corps était secoué de spasmes.Sa respiration sortait sifflante,elle le supplia encore de se réveiller,la voix plus aigue.
Elle prit son visage entre ses deux mains cette fois et le tint fermement.
Sa peau était glaciale.Avant,quand elle le touchait,Herll sentait sa chaleur,elle s’insinuait en elle et se répandait dans tout son corps.Là,il n’y avait rien.Juste le sang glacé,mêlé aux larmes, qui coulait maintenant entre ses doigts.
Elle avait mal.Partout,partout.La douleur était imprégnée jusqu’au plus profond de son corps.
Elle était perdue.Que faire ?Comment continuer sans lui ?C’est comme si on avait lui avait arraché ses deux pieds.Non,plus pire encore.Il était sa vie,le personne la plus importante pour elle,comment pouvait-il mourir ?Ce n’est pas possible,c’était son héros !Un héros ne meurt jamais !Il reste debout quoi qu’il arrive,il…ne meurt pas…
Herll reposa délicatement sa tête et regarda ses mains.Du sang,son sang…
Elle porta lentement ses mains vers son visage à elle et se mit soudain à se griffer violement et cria :

« NON !Non,non,non !! »

Elle secouait négativement sa tête,elle n’arrivait pas à l’admettre,c’était trop dur pour elle.
Elle rampa vers lui,pour être plus près.Elle posa sa tête sur son cadavre et ferma les yeux.
Herll voulait mourir.Elle ne pensait à rien d’autre,même pas à ses amis.Elle voulait juste mourir,là,tout de suite,près de son cadavre.Elle n’imaginait pas sa vie sans lui,cela était strictement impossible.C’était la personne la plus importante pour elle,celle qu’elle aimait le plus,celle qui la connaissait et qu’elle connaissait le plus.
Elle allait le rejoindre,car c’était son frère.

C'etait pas vraiment un texte... Disons plutot une reponse au texte de Lily... Enfin aux textes de Lily plutot...
Quand a toi Lily, c'etait pourtant pas dur a comprendre...

Tous coincés dans la toile, attendant notre piqure comme si notre vie en dépendait. Et on dépend des autres,et on dépend de l'autre comme si c'était... vital. On jalouse, on envie. Et arrive un moment ou ça casse. Comme si le poison avait enfin fait effet. Il était temps non?

On se tord dans tout les sens, on s'échappe pour ne pas voir les images qui font tordre l'estomac. On voit l'araignée s'approcher sans réussir à lui dire de partir et pourtant des fois, comme suicidaire, on lui demande de venir, de mordre, d'injecter tout le poison possible. Seulement c'est toujours ce qu'on a pas qu'on veut non?

Puis le poison il est pas infini si? Et c'est souvent quand on veut quelque chose qu'on ne peut pas l'obtenir.
________________________________________

Fée, pourquoi tu réagis sur mes textes en particulier? Enfin t'as le droit unh, c'est juste que parfois je me pose des questions et j'aimerais savoir ce que cette fille a dans la tête, ce qu'elle ressent vis à vis de moi etc. J'en demande juste trop ^^. On verra. Si toi tu as une idée dis le moi. Parce que moi je suis tout simplement paumée.

http://images.imagehotel.net/?nw4ualu0an.jpg

Un texte écris sur une feuille en cours. Donc j'ai scanné.

Ah foui, dsl, mon écriture est merdique XD

Haan. C'est trippant.

<3

Qu'est ce qui te fait rire? XD Mon écriture? XD

Rien ne me fait rire U_u

C'est trippant, c'est keefant, c'est bien, j'aime. =)

When you were here before

Chapter One.

Tout ces cris. Tout ces gens. Tout ces souvenirs. Leur premier concert, j'étais là. Le deuxième aussi, et le troisième également. Dîtes-moi pourquoi je frissonne et pourquoi j'ai chaud en même temps. Pourquoi j'ai peur et pourquoi je suis heureuse en même temps. Pourquoi je pleure et pourquoi je souris en même temps. Pourquoi j'ai mal et pourquoi je suis tellement bien, en même temps. Dîtes-le moi. Je veux savoir. Je veux entendre leur voix, éternellement, chaque jour, à chaque heure. Je veux revoir leur sourire, sentir sa main dans la mienne chaque instant. Je veux vivre avec eux, encore plus, toujours plus. Je les veux avec moi. Ils représentent tout pour moi. Tout. Ils étaient ma vie, ils le sont encore. Leurs chansons me vont droit au cœur et le perce dans difficulté. Ils sont moi, et je veux être eux. Phil, Ed, Colin, Thom et Jonny. Jonny.

Mon amour. Le seul, unique amour de ma vie. Je sais, dit comme ça, ça peut faire gnangnan ou faire sourire. Je m'en fous. Jonny a été le seul. Il le restera. Même si il y en a eu d'autres, il reste le seul que j'ai vraiment aimé. Il a des défauts, comme tout le monde, mais c'est pour cela que je l'aimais. Jonny. Jonny. Que je l'aime. Je l'aime encore, malgré toutes ces années passées, je le sais, je le sens. Il est toujours là, tapi au fond de moi, attendant son heure.

Le concert va démarrer. Je ne veux pas. Surtout pas. Je ne veux pas le voir, enfin si. Je veux et je ne veux pas. Je ne veux surtout pas que ça commence, par peur que cela finisse trop tôt. Mais je veux. Les voir. Le voir. Voir sa tête renfrogné, voir Thom sourire, Ed sauter, Colin tourner le dos au public, Phil lancer ses baguettes. Est-ce qu'il les lance toujours ? Est-ce qu'ils font toujours ce qu'ils faisaient à leurs premiers concerts ? Je ne veux rien avoir raté, je veux être leur vie, à nouveau. Ils font partie de moi. Je les aime. Tous les cinq. C'est ici que tout finit, et que tout recommence. C'est ici que je vais savoir. Si ils m'ont oubliés. Si il m'a oublié. Si il m'aime encore.

Je l'aime tellement, trop, mais bien plus que ça encore. Je les aime tellement. Dis, Thom, tu te rappelles de mes câlins, pour te consoler ? Dis, Phil, tu te rappelles de mes sourires pour toi ? Dis Ed, tu te rappelles de mon amie, que tu aimais ? Dis, Colin, tu te rappelles quand on s'est rencontrés ? Dis, Jonny, tu te rappelles de notre première nuit ensemble ? Tu te souviens de l'alchimie de nos deux êtres, qui se collaient pour n'en former plus qu'un. Dis ? Dis-moi que tu m'aimes encore, Jonny. Dis-le moi. Regardes-moi, souris-moi, embrasses- moi. S'il-te-plaît. S'il-te-plaît.

Ils arrivent. Ils sont là. Devant moi, à quelques mètres. Pas très loin. Les pieds de Thom, ceux de Ed, et un peu plus loin, ceux de Jonny. Je relève la tête, ils sont là. Je vais les revoir. Sourire, pleurer, encore et encore. J'ai mal, de me dire que je n'ai plus le passe pour aller les rejoindre dans les coulisses. J'ai très mal. Bientôt, peut-être, tout reviendra comme avant. J'espère. Jonny...Toujours aussi beau. Ses cheveux sont un peu plus courts que lorsqu'il avait 20 ans. Pas beaucoup, juste un peu. Il n'y a que moi pour dire ça. Sûrement que moi qui ai été une amie proche. Sûrement. Je le vois commencer à jouer. J'ai acheté tous leurs Cds, je connais toutes les chansons par cœurs. Ils jouent l'intro de Street Spirit. Cette chanson est si belle, comme lui, comme eux, comme toutes les autres. Ma voix se glisse avec tous ces fans qui chantent.


« Des rangées de maisons, se penchant toutes sur moi
Je peux sentir leurs mains bleues qui me touchent
Toutes ces choses bien ordonnées
Toutes ces choses que nous avalerons entièrement un jour
Et s'effaceront à nouveau, et s'effaceront

Cette machine ne, ne communiquera pas
Ces pensées et la tension que je subis
Sois un enfant du monde, fais une ronde
Avant que nous sombrons tous
Et nous effaçons à nouveau, et nous effaçons à nouveau

Oeufs brisés, oiseaux morts
Hurlent comme s'ils se battaient pour la vie
Je peux sentir la mort, je peux voir ses petits yeux brillants
Toutes ces choses en place
Toutes ces choses que nous avalerons entièrement un jour
Et nous effaceront à nouveau, et nous effacerons à nouveau
Immerge ton âme dans l'amour
Immerge ton âme dans l'amour »

Je pleure.


Chapter Two.


21 ans auparavant...

Comme chaque matin, je me lève, je me lave, je m'habille, je pars, sans avoir avalé quelque chose. La gorge trop nouée pour ça. Je prends l'autobus, comme chaque matin, j'aperçois mon reflet sur la vitre. Une fille aux cheveux châtains-roux, très maigre, pas très grande. Un visage qui pourrait être joli si il n'était pas pâle et fluet. De grands yeux verts trop sombres. Je ne suis pas le genre de fille qui fait courir les mecs. Pas du tout. Le conducteur du bus me regarde, observe ma carte et me laisse entrer. Je sais ce qu'il pense, comme tous les autres. Je suis habituée. Trois mois que je suis ici, je sais à quoi m'attendre. Trois mois. Trois mois que j'ai quitté mon Irlande natale pour aller m'installer à Oxford. Pour mes études, d'après mes parents. J'ai perdu le peu d'amis que j'avais là-bas pour venir vivre dans un pays que je ne connais pas, et étudier dans une université paumée. Je reste trois ans, et je pars. J'ai 19 ans. Majeure depuis un an déjà, mais j'ai raté mon bac. De justesse. J'suis pas vraiment le genre bosseuse. Plutôt une fille cool, qui ne se prend pas la tête. Enfin...c'est ce qu'on dit de moi. Je sais bien que ce n'est pas vrai. Bref.

Je rentre dans l'autobus, je vois toutes les têtes se tournaient vers moi, je sais déjà que toutes les pouffes qui sont là vont détailler mes vêtements, vont me détailler. Qu'ai-je de spécial ? Rien, juste une couleur de cheveux différente et des tâches de rousseurs. Rien de bien étrange. Sauf que...Bon, je le dis. Je suis très maigre. Trop, même. Je ne mange pas grand chose. Presque rien. Je n'arrive rien à avaler, depuis quelques semaines. Qui forment plusieurs mois. Je suis anorexique. Ça y est. J'ai lâché le morceau. Je suis maigre à faire peur. Je m'en rends compte. Mais je n'arrive pas à arrêter. C'est comme la clope. Une drogue dont je ne peux désormais plus me passer. Et toutes ces pouffes le savent, elles m'observent, attendant que je craque. Attendant les crises de larmes. Pour se délecter de mes pleurs. Je le sais. Je les connais mieux que je ne me connais moi-même. Elles attendent et je sais qu'elle n'attendront bientôt plus longtemps. Lorsque je craquerais, il n'y aura personne, personne. Et je sais ce que je ferrais, elles le savent aussi. Je m'assois. Seule, comme d'habitude. Ça ne change pas. Ma vie est tellement banale et répétitive, qu'elle en devient monotone. Rien ne me raccroche à la vie. Tout me semble tellement vide. Vide d'envie, vide de tout. Comme si tout ce que j'avais vécu jusque là était vain, totalement dénué de sens. Je sens au fond de moi que j'ai besoin de quelque chose, de quelqu'un. Je ne sais pas ce que c'est, au fond de moi, je m'en fout. Tout m'exaspère.

Pendant que je parle, le bus est arrivé. Je descends, je sens tous ces regards sur moi. Personne ne me laisse la moindre chance de me faire connaître. On me juge sans savoir, j'ai tellement l'habitude. Tous me jaugent, les filles comme les garçons. Les garçons...parlons-en. Les quelques qui s'intéressent à moi, c'est par pure envie d'une simple nuit entre leurs draps. Comment leur faire comprendre que je ne suis pas une salope ? Comment leur faire comprendre que si je fais ça, c'est parce que je vais mal ? Ça ? Mais ça quoi ? Ça...ce corps décharné qui ne m'appartient plus, ces mots tracés au compas sur mon bras. Je ne me reconnais plus. Trois mois. Trois mois que je suis entré dans cette putain d'université, trois mois que je l'ai rencontré. Je suis accro, simplement et purement accro. Chaque jour, je me fais vomir, chaque jour, je trace son nom dans ma chair. Depuis trois mois. Il est si...irréel. Quand je crois avoir enfin trouvé son véritable visage, il m'échappe.

Tout m'échappe depuis que je suis tombée amoureuse. C'est le bon verbe, tomber. Je suis tombée et cette fois, je ne me relèverais pas. Jamais. Je suis tombée bien trop bas, je ne m'envolerais jamais, jamais, jamais. Les heures passent. La matinée de cours est déjà finie, c'est mercredi. Je vais pouvoir partir respirer dans la ville. Oublier quelques secondes mon état. Vivre, libre. De rares instants. Je sors. Sur mes épaules, le poids de la haine pèse lourd. Tous me haïssent. Tous, sans exceptions. Aucun d'entre eux n'échappent à la règle.

Je refoule les larmes qui me montent aux yeux, et accélère mon rythme. Je marche, je marche, je cours presque. Je m'en veux. De ne pas être forte. Je marche et je percute quelqu'un. Ou plutôt, quelqu'un me percute. Évidemment, j'ai de la chance, je tombe dans une flaque. J'attends les rires et les vannes qui ne vont pas tarder.

???: Pardoooooon mademoiselle...Vous ne vous êtes pas fait mal ?

Une voix de garçon. Qui s'excuse. J'hallucine ? Il me relève, et je peux voir sa tête. Pas très grand, les cheveux noirs. Il doit avoir mon âge. Mignon. Il me sourit, l'air un peu gêné.

Célia: Euh...Non non, ça va, merci. Je vais aller me changer.

Je tente un pâle sourire, et essaie de me réchauffer un peu en me frottant avec les bras.

???: Vous êtes sûre ? J'habite pas très loin, vous pouvez venir vous sécher, je peux vous prêter des vêtements.

En parlant, il me montre du doigt une maison, tout près.

Célia: Merci c'est gentil. Je...Vous...Comment vous vous appelez ?

Il me refait un sourire, éclatant. Il commence à se diriger vers là où il habite, je le suis.

???: Colin, et vous ? Dîtes, on peut se tutoyer, non ?

Tout en marchant, je lui réponds

Célia: Célia..Je suis d'accord pour le tutoiement.

Nous continuons à parler. Il ne semble pas au courant de ma « particularité », il ne doit pas être à la même université que moi, mais je sens son regard sur mon corps. Il ne fait aucun commentaire et je ne me sens pas gênée. Pour la première fois depuis trois mois, je suis bien. Juste bien.




Chapter Three.



Je me réveille, les yeux trop fatigués, et les paupières plus que lourdes. Une couverture, le papier-peint, tout est typiquement anglais. Ou puis-je bien être ? C'est une situation qui fait cliché, j'en ai lu des livres où cela arrive...Mais cette fois, c'est réel. J'y suis. J'essaie de me lever et comme d'habitude, je n'y parviens pas. Des mois que mon corps est engourdi, trop pesant pour mes faibles muscles. Une main irritante se pose sur mon épaule et je me force à relever la tête. Un garçon brun que je reconnais sans vraiment le faire.

Colin: Tu es réveillée, Célia ?

Le genre de réaction que je ne supporte pas. Enfin, c'est quand même risible, non ? Colin. Hors-sujet, mais son nom est Colin. Et hier, il m'a proposé de me changer chez lui, quand j'étais perdue, et trempée. J'imagine que je me suis endormie, bercée par la chaleur du lieu.

Célia: Non, non, je dors encore...

Colin: O.O

Je ris, et lui aussi, et pour une fois, c'est un vrai rire. Le premier depuis une décennie – ou quelques mois. Je n'ai jamais eu le sens de la mesure.

Colin: Tu veux manger quelque chose ?

Je sens son regard. Je n'ai pas le choix. Je sais que si je refuse, il n'insistera pas, mais...Je ne peux pas lui faire ça. Je hoche la tête, et tente de me lever.

Colin: Attends, je vais t'aider...Bouge pas !

Il me relève, et j'ai honte.

Célia: Merci, Colin. J'peux marcher quand même.

À nouveau, nous rions. Que c'est facile de vivre, quand on se sent bien ! Je m'assied, et commence à manger les œufs qu'il me propose. Entre 4 yeux, je suis moi, et Colin ne cesse de me dévorer du regard. Je ne suis pas gênée, non, au contraire. Bien sur, il y a lui. Mon sujet préféré, et pourtant tant détesté. Je pourrais passer des heures à parler de ses cheveux blonds, trop courts depuis qu'il les a coupés. Ses yeux, Ô mon dieu...Mais je dévie, là. J'observe donc Colin, et réciproquement, quand une musique de sauvage retentit dans la maison. Le genre de musique que j'apprécie.

Célia: Euuh...C'est quoi ça ? Enfin, qui ?

Colin: C'est mon jeune frère. Si j'ai bien compris, tu as mon âge, et lui a deux ans de moins que toi et moi.

Célia: Ah euh, okay. Et il s'appelle comment ? Il joue de la guitare, si j'ai compris...

Colin: Oui, c'est ça...

Il n'eut pas le temps de finir. Un étrange spécimen aux cheveux dans la figure arriva.

??? Jonny. J'm'appelle Jonny. J'suppose que t'es Célia.

Wow. Je vois rien d'autre à dire. Je n'imaginais pas un garçon comme cColin avoir un frère si...spécial. Bon, okay, je juge sur les apparences mais il a l'air un peu à part. Enfin. Je lui souris et approuve sa phrase.

Célia: Oui, je suis Célia. Tu joues très bien de la guitare.

Il me lance un regard bizarre. Qu'est-ce que j'ai encore dit ?

Jonny: Merci. T'entends ça, Colin ?

Un regard froid dans la direction de son frère me confirme que je viens de toucher un point sensible, d'aborder un sujet tabou. Je ne tarde donc pas à m'excuser, pour une fille qui vient juste se réchauffer et se changer, je prend trop de place, je le sens. Le sentiment de
bien être qui m'envahissait il y a quelques instants a disparu, pour ne laisser place qu'à du malaise et un peu de gêne. Je tente d'arranger les choses...

Célia: Euh...Je suis désolée si j'ai parlé de quelque chose de...euh...

L'échala brun me coupe, d'une voix rassurante.

Jonny: Ne t'inquiètes pas. Tu n'y es pour rien. C'est...une affaire entre nous.

Colin approuve, et je les remercie. Je finis ma tasse de café, me lève.

Célia: Je vais peut-être partir...Il se fait tard et je dois travailler. Je vous remercie de m'avoir accueillie, nourrie, blanchie et touti quanti...

Nous éclatons tous de rire, et cela détend l'atmosphère. Je suis raccompagnée par les deux frères, les deux bruns, mais surtout mes deux amis, maintenant. Deux bises, un numéro de téléphone, des promesses d'invitation et au final...La meilleure journée passée depuis mon arrivée ici, et même avant.

Je sors, dans la froideur de la rue, et m'engouffre dans une avenue proche, pour me diriger vers mon petit studio d'étudiante. Je suis devant l'immeuble, les clés en main lorsqu'une voix depuis peu familière m'interpelle. Je me retourne, et un brun m'apparaît...

Aouch, bobo de tête. Je lirais demain. Bzou

Okay mademoiselle. B'nuit =D

Et soigne ton bobo x]

Bsouuw

Toujours pas lu, Lily est pas gentille v__v XD

Heein ? No comprendo. Mais cey pas grave.

T'façon, j'comprends toujours tout de travers. Me suis pris un sacré vent.

T_T'

Vaudrait mieux que je fasse pas la gueule pour ça. Mais j'y arrive pas. Moins d'un mois, bordel > <

voilà miss Ange voulais lire prophétie alors le mieux c'est daller par là "^^

http://jap-univers.xooit.com/t284-Prophetie.htm

Okaay, arigatô gozaimasu =)

J'lirais ça quand...quand j'aurais le temps xD

Et un texte, un XD

C'est un article qu'une pote à moi m'a demandé de lui écrire. D'ailleurs elle est sur ce fow mais elle vient plus non plus v_v Enfin bref.

Tout est exactement tel que je le voyais. Un truc infime entre le doute, la persuasion, la manipulation et la peur de bousculer les événements mélangé. Il fait froid, mes anciennes chaussures me font mal aux pieds. C'est pas qu'on souhaiterai encore les garder au final, c'est juste qu'on ne sait plus trop comment faire pour s'en débarrasser. On appelle au secours, on supplie en silence. Même nos rêves se colorent de noir et on a plus rien d'autre en nous que cette putain de culpabilité. Culpabilité de leurs mentir, de leur faire croire à tous et toutes qu'ils sont uniques alors que c'est faux. Leur faire croire que oui, on a qu'eux dans nos vies et au final se marrer de voir leur douce ignorance. J'aimerais être parfois comme eux. Être heureuse et ne jamais me douter que je ne vois que le décor et plus les autres protagonistes. Qu'on est bête quand on se conforte dans un choix qui n'est plus le notre, tout ça pour aller jusqu'au bout de ce qu'on croyait bon pour nous, juste pour ne pas se trahir soi-même. C'est se conforter à notre choix ou tomber dans la dépression. Se dire que nos décisions ne sont pas toujours les bonnes, savoir reculer quand on voit que ça va trop loin. Les chaussures serrent trop ? Très bien, on les change. On a la mécanique qui fonctionne mal ? On attend de voir si ça reprend normalement. Parce qu'au final, qui peut le guérir ça ? Personne. Et comme on ne m'a pas appelé Personne, je me contente d'attendre gentiment. Mes choix ne sont pas des meilleurs, mes erreurs ne m'apprennent rien pour le moment. Je tombe dans le puits, presque la tête la première, sans me dire : " C'est trop profond, je ne peux pas continuer ". Je pense que je sais nager mais au final je coule. Mon passé ne m'a pas appris à me conduire sagement. Mes envies m'amènent trop loin et détruisent au passage, sans que je ne le veuille. Sans que j'y gagne quoi que ce soit. Puis c'est là qu'on s'en veut. C'est là qu'on souffre pour les autres, avec les autres. Et cette putain de compassion, d'empathie, appelez la comme vous le voulez, nous emmerde profondément. Parfois on se dit qu'on rate des choses à être gentil, qu'on rate des choses à suivre tout ce que les autres disent alors qu'on pourrait en retirer beaucoup de plaisir à continuer droit dans le chemin où on s'était enlisé. Mais merde, non, on peut pas. Et ça fait peur tout ça. Parce que cette putain de toile nous bouffe l'existence. Nous empêche de protéger quelqu'un et le laisser en dehors de ça. On est coincé, bloqué, impossible de ne pas les mêler à ça. Impossible. Et ça fait peur, oui ça fait peur... Ça fait peur de s'imaginer mentir à ses amis pour protéger quelqu'un. Ça fait mal de se dire : si on en parle, qui c'est ce que ça va devenir après? On nous approche de trop près et on est paralysés contre les fils, les membres accrochés, aucun moyen de se sauver.
Et le pire, c'est qu'on en a peut être même pas envie. Le pire, c'est peut être de se dire qu'on veut y rester. Ne serait ce parce qu'on s'aime, se déteste, s'ignore. Et qu'au moins là dedans, on a une petite chance de se sentir vivant chaque jour. Puis ce qu'on connait nous aide à rester debout.

Le futur me fait peur, ne pas connaître non plus. Partir dans une nouvelle "voix", éloignée de la toile, est perturbante. Mais c'est peut être la seule solution pour nous d'avoir une vie normale. Ou l'infidélité n'existe pas. Ou les relations sont vraies, où on ne ment pas, on ne trahit pas, on ne se fait pas de mal. Ou on arrive à être sérieux et proche à la fois... Où, pour une fois, il y a quelque chose de normal qui parvient à se former et qui ne débute pas trop vite, ne brise pas des cœurs sur son passage.

Tu te trompe. Souvent quand on arrive a sortir ne serait ce qu'une patte de cette putain de toile on apprend que c'est pire dehors, que nous, au moins, comme tu le dis si bien "on obtient des liens d'une verité deconcertante." Certains se haissent entre eux, mais la verité, la seule verité importante de cette histoire c'est que si l'un d'entre nous va mal, il a qu'a le dire. Les trois autres seront la.

__Je sais. Je sais leurs regards embrumés de jalousie, je sais leur mépris
et leur haine. Je sais la pitié de certaines. Je sais tout d'eux, tu
m'as tout raconté le soir où j'ai décidé - sans même prendre en compte
ta peur - de les rencontrer. Je sais, je les connais, tous et toutes
tant qu'ils sont. Je sais les regard avides des hommes qui me salissent
mais je n'y prends pas garde. Parce que je me souviens de nos
après-midis passés à écouter la voix claire de la chanteuse d'un
groupe. Que tu aimes. Subway - une sonorité qui ressemble à ça.
Mais je m'en moque...Car j'ai ta main, car j'ai ta main qui me conduit.

_Je m'en moque, de leurs sentiments envers moi. Je m'en moque comme je me moquais de toi, ce soir là, avant que tu ne prennes mon cœur dans ta main, doucement. Je n'aurais jamais cru que quelqu'un comme toi soit
aussi doux. Tu ne riras pas en lisant ces mots parce que tu n'aimes pas
que je juge. Oui, j'ai jugé les tiens, j'ai jugé ta classe, j'ai jugé
tes amis.

_Mais ne font-ils pas pareil ? Je ne suis pas un ange, et eux le sont, sans doute. Des anges trop jeunes et trop riches qui pourrissent leur beauté en drogue et en alcool. Ô, je les connais, va. Je connais tout d'eux. Mais je radote, je radote et pendant ce temps, les minutes défilent. Qu'est-ce que je ferais si tu te réveillais ? Je ne sais pas. Tu ne te réveilleras pas,
tes bras restent vides, mon corps est parti depuis une heure, environ.
Mon corps que tes amis jugent. Mon dos cambré, ma peau ambrée presque mate, mes yeux trop noirs, mes rondeurs un peu lourdes
et mes cheveux à demi bouclés. La blondeur rousse des tiens et ta peau
douce et claire comme celle d'un tout petit enfant ne m'attendrissent
pas - j'ai vu les horreurs de ce monde. Tes mains reposent, seules,
gardant encore la trace de ma tête. Mes cils trop longs battent au
rythme de mes paupières - mais je n'ai plus sommeil. Au rythme des
chansons gitanes qui m'ont vues naître. Ma guitare dans son étui usé,
compagne de toutes mes soirées, gît, délaissée lorsque j'étais bien
plus occupée par toi, par tes lèvres.

_Et même avant, lorsque les yeux transperçaient ma robe bleu trop indécente et mon bonnet en laine mitée. Lorsque je tournoyais, seule au milieu de ce cercle de fauves affamés - ils avaient faim de moi.
Mes cheveux tournoyaient alors, et ma robe avec eux, laissant
apparaître mes cuisses, pendant que les pilules de la jeunesse
disparaissaient sans arrêt. L'ecstasy les rendait plus forts, plus
violents, plus vifs et plus rapides qu'ils ne l'étaient déjà. N'eusse
été ta présence rayonnante, je ne serais plus de ce monde, ni d'aucun
autre d'ailleurs. Oui, ils détaillaient les signes de ma pauvreté, de mes faiblesses et je m'en foutais. Je m'en fous, de leur richesse, de leurs prétendus avantages. Quels glorieux avantages que la drogue, l'alcool, le tabac, le sexe et la décadence violente et romantique de leur jeunesse perdue ! Ah, elle est belle, la jeunesse dorée, et pendant que j'écris, tu cuves la vodka, ton verre de trop. Tu bois, toi aussi. Tu ne te drogues pas, tu ne fumes pas, tu ne baises pas. Non, tu fais l'amour. Tu me fais l'amour, et ton haleine empeste le breuvage que tu engloutis, à chaque party. Le voilà, ton péché. Tu bois. Beaucoup trop, et tu le sais mais tu t'obstines à t'enivrer tous les soirs un peu plus. Tu deviens dolent,
endormi, à moitié shooté.

_Les secondes filent, précieuses, et je me détourne du sujet. Je dansais
devant eux, et je me foutais de tous ce qu'ils pouvaient bien penser. Tout le mal qui servait à me décrire, je m'en foutais. Mes ongles sont sales, mon teint est sombre, mon corps sue et et je transpire. Et pourtant. Aujourd'hui, j'étais la plus belle, je dansais devant mes ennemis. J'étais la reine, de la salle, des pensées, de ton cœur. J'étais une reine pitoyable, pauvre et démunie mais je m'en fous. Je m'en fous car tu m'as dit que tu m'aimais.

_Ne cherche pas à comprendre. Adieu, je serais morte demain.


Pour le voir en moins moche, c'par ici ~~~> http://dreams-and-words.skyrock.com/1926238057-posted-on-2008-07-31.html